Commentaire de la Messe du 4ème Dimanche de l’Avant – 21 Décembre

Et la promesse prend corps

Temps de l’Avent: temps de la Promesse, d’une promesse qui n’est pas faite de vains mots. Voici qu’elle s’accomplit; elle prend un visage et un nom. Déjà, au temps du roi Acaz (736-716), alors que la descendance royale de David semblait compromise, Dieu, par la voix du prophète Isaïe, avait donné un signe au roi: un enfant royal naîtra, son nom sera «Emmanuel», ce qui signifie «Dieu-avec-nous». La Promesse portera un nom et un visage (première lecture). Les premiers chrétiens y verront l’annonce de la venue de Jésus, le Messie.

Cette promesse autrefois annoncée s’accomplit; Joseph en reçoit l’héritage. Homme juste, il s’ajuste à la parole de Dieu et lui fait confiance même lorsque les événements le mettent à l’épreuve. Il assume pleinement, malgré ses doutes, le rôle de père que Dieu lui confie: c’est lui qui nommera l’enfant, «Jésus» (c’est-à-dire: le Seigneur sauve). Ainsi Joseph annonce le salut. Le nom «Jésus» contient déjà toute la vie terrestre du Christ et son mystère pascal. Il sonne comme une anticipation car «Dieu-avec-nous» est le fruit de Pâques. Les disciples le comprendront lorsque le Christ ressuscité, les enverra vers leur mission: «Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.» Ils saisiront alors l’ultime portée de l’annonce à Joseph (évangile).

La promesse de Dieu, s’accomplissant en Jésus, est vraiment une Bonne Nouvelle que Paul a reçu la mission d’annoncer: Jésus Christ, venu en notre chair et ressuscité d’entre les morts, accomplit toutes les annonces prophétiques. En lui, Dieu a manifesté sa présence à notre histoire. Jésus, mort et ressuscité, est bien ce «Dieu-avec-nous». Ainsi Noël et Pâques se rejoignent dans le même mystère du salut. Nous voilà au cœur de notre foi.

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